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Tilleul-Bourbeuse; archives et conservations, A SAVOIR ET RETENIR.

Sauvons la bourbeuse – petitbleu.fr

La cistude d’Europe, plus communément appelée tortue d’eau, se trouve en danger avec la suppression de mares, les prélèvements d’eau abusifs… Pour y remédier, un projet de localisation avec, éventuellement, une préservation des territoires de pontes s’apprête à être lancé sur le département.

La cistude d’Europe (Emys orbicularis) fréquemment appelée «tortue d’eau», «tortue boueuse», «tortue bourbeuse», «tortue jaune», «tortue tutélaire» ou «tortue ronde» pour prendre le nom de «tartuga d’aîga» en occitan, qui se caractérise par une dossière bombée, de forme ovoïde et une tête, caractéristique, piquetée de points jaunes, n’a cessé de jouer les vedettes… avec la distinction décernée par les Laboratoires Bristol-Myers Squibb au titre du mécénat d’entreprise avant de voir la réserve naturelle de la Mazière rafler un premier prix national biodiversité décerné par le ministère de l’Ecologie. Insolite pour beaucoup de Lot-et-Garonnais qui ne connaissent pas très bien cet élément majeur de notre patrimoine vivant.

Une tortue discrète

Animal aquatique généralement inféodé aux eaux calmes, la cistude d’Europe reste craintive disparaissant à la moindre alerte dans l’élément liquide. Même si elle recherche les places d’insolation lui permettant d’assurer sa thermorégulation, elle préfère demeurer dans l’eau durant les périodes de grandes chaleurs, accroissant son activité au crépuscule tout spécialement durant les mois de mai/juin lorsqu’arrive la période de reproduction. Or, ce charmant animal se trouve en danger au pays du bien vivre qui abritait, pourtant, une très belle population voici seulement quelques décennies.

De suppression de mares en drainage de marais et de fossés, de prélèvements d’eau abusifs en assèchement de zones humides, le territoire de la cistude s’est très vite réduit à des lambeaux dont le plus pur exemple reste le marais de la Mazière aujourd’hui en réserve naturelle, marais qui abrite la dernière population de toute la moyenne Garonne.

Tous les inventaires conduits par L. Joubert depuis trente ans aboutissent au même constat désolant : un risque certain de disparition à court terme.

Et si ce risque, pour la réserve naturelle, appartient désormais au passé (le noyau de population ayant été multiplié par dix grâce à la mise en œuvre d’un plan de renforcement) il demeure bien réel ailleurs au sein des autres territoires actuellement colonisés par la cistude d’Europe en Lot-et-Garonne.

C’est à ce risque de disparition pure et simple d’une espèce figurant parmi celles relevant de la Directive habitats que la Sepanlog a décidé de ne pas être confrontée.

Un projet ambitieux

Le projet de localisation des noyaux de populations de cistude d’Europe avec, éventuellement, la mise en œuvre de mesures de renforcement par préservation des territoires de pontes ou (et) prélèvement de ces mêmes pontes pour une incubation puis un élevage en semi-liberté durant trois ans, s’apprête, en effet, à être lancé sur l’ensemble du département.

Elément déterminant pour la réussite dudit projet, la participation du public qui devra signaler à la Sepanlog dans le cadre du Plan national d’action «cistude d’Europe», toute observation de cistude avec localisation précise (cartographique ou GPS) de celle-ci. But dresser une cartographie la plus complète possible de l’aire de distribution de l’espèce dans notre département.

«On parle beaucoup de biodiversité, «on» lance des appels au public pour «participer», nous nous proposons une vraie association, un partenariat exemplaire dans un seul et unique but, préserver au moins à moyen terme cette espèce, chez nous, en Lot-et-Garonne», avant d’ajouter «il convient de rassembler encore et toujours un maximum de renseignements sur cette espèce à haute valeur patrimoniale, ce qui rend la collaboration de vos lecteurs aussi utile qu’indispensable. Il suffit de nous adresser une fiche d’information sur photocopie d’une carte IGN au 1/25000e ou bien nous indiquer la commune et le lieu-dit de l’observation réalisée.

On peut aussi renseigner sur le nombre d’individus, le type de milieu sans oublier le nom et l’adresse de l’observateur». Une façon, pour tout un chacun de participer au sauvetage comme à la sauvegarde de notre patrimoine vivant.

Renseignement : Réserve naturelle de la Mazière «Petite Mazière» 47400 Villeton. Tél : 05 53 88 02 57.

e-mail : rn.maziere@orange.fr

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