Les habitants s’approprient le belvédère de la rue Louis-Barthou

Il n’aura fallu que quelques jours d’ouverture au belvédère de la rue Louis-Barthou pour convaincre l’ensemble de ses usagers du bien-fondé de son élaboration. Accessible au public depuis ce vendredi 9 août en soirée, la chaleur caniculaire du week-end passé n’a pas vraiment permis aux curieux de venir découvrir ce nouveau site. Avec le redoux, c’est chose…

Il n’aura fallu que quelques jours d’ouverture au belvédère de la rue Louis-Barthou pour convaincre l’ensemble de ses usagers du bien-fondé de son élaboration. Accessible au public depuis ce vendredi 9 août en soirée, la chaleur caniculaire du week-end passé n’a pas vraiment permis aux curieux de venir découvrir ce nouveau site. Avec le redoux, c’est chose faite.

Ce mardi 13 août, sur l’esplanade, touristes et badauds de passage baguenaudent sur les dalles fraîchement installées. À l’image de Michaël, originaire de Préchacq-Josbaig, qui profite des quelques courses que doit faire sa compagne pour emmener ses enfants jouer à la balançoire : « Ça a été bien réaménagé, c’est certain. Avant, il n’y avait rien dans cette rue, c’était un peu délabré même. Aujourd’hui c’est beaucoup mieux, ça permet de se poser un peu, résume-t-il ».

De son côté, l’Oloronaise Maïté, résidente du quartier Sainte-Marie, découvre la vue sur le gave d’Aspe : « C’est joli, oui, mais moi, quand je viens sur les bords du gave, je vais de l’autre côté, confie-t-elle, montrant du doigt les pentes aménagées du parc Bourdeu. C’est plus agréable parce qu’on est vraiment au bord du gave et puis il y a de l’ombre. Ici, l’ombre il va falloir aller la chercher ». L’œil aiguisé, elle souligne : « Il faudra aussi qu’ils surveillent l’arrosage des végétaux, parce que là on a un tilleul qui a pris chaud. On dirait bien qu’il est mort et l’autre n’a pas l’air très en forme ».

La balançoire trouve son public

Une observation que Gaëlle Mané, paysagiste concepteur, avait anticipé dans l’interview qu’elle avait donnée la veille de l’ouverture au public. Cette dernière avait expliqué qu’il fallait être vigilant sur l’arrosage pour ce type d’installation sur dalle. « Le substrat étant relativement peu épais, entre 40 et 60 centimètres par endroits, ce dernier ne conserve finalement qu’une faible quantité d’eau par rapport à une plantation en pleine terre ». Quelques ajustements seront certainement à prévoir lors de la phase de travaux prévue à la rentrée.

La fameuse balançoire orange, elle, semble bien faire l’unanimité. De passage à Oloron pour les vacances, deux couples venus du sud de l’Espagne avec leurs enfants découvrent la ville. Très vite, les enfants prennent d’assaut la structure. Sur la balançoire, la maîtrise de l’agrès est totale, il semble bien que ce ne soit pas une première.

Témoins de la frénésie que produit la balançoire sur les plus jeunes, deux couples d’amis installés sur les bancs profitent du spectacle. Sylvie, venue de Barcus, est aussi satisfaite de ce nouvel aménagement. Elle espère que le site ne sera pas trop dégradé dans le temps : « Les gens font attention quand c’est neuf, il faut espérer que ça dure ».

Pour l’heure, locaux comme visiteurs semblent unanimes sur l’amélioration notable que constitue ce belvédère pour le centre-ville d’Oloron. Le lieu est ouvert au public tout le mois d’août. Les finitions et corrections à apporter viendront lors d’une seconde phase de travaux au mois de septembre.