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Tilleul-Bourbeuse; archives et conservations, A SAVOIR ET RETENIR.

Des tisanes aux saveurs d’ici

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Les tisanes 100 % québécoises se démocratisent. Au-delà des végétaux boréaux comme le thé du Labrador, certaines plantes qui poussent facilement sous nos latitudes gagnent à être (re)découvertes en infusion. La preuve par cinq cultivars aux arômes de réconfort.

L’ortie

Rustique, voire envahissante, l’ortie est bien connue pour ses propriétés urticantes. Mais rassurez-vous : en tisane, pas de danger, puisque les poils irritants qui recouvrent la plante perdent leurs propriétés une fois les feuilles séchées ! « L’ortie a un côté herbacé, vert et végétal, légèrement tanique, décrit Jasmin Desharnais, expert-dégustateur pour la maison de thé Camellia Sinensis. Les amateurs de thé vont retrouver, d’une certaine façon, le goût du thé vert, mais c’est aussi une excellente base de tisane à laquelle ajouter d’autres plantes, fleurs ou fruits. »

L’agastache fenouil

Elle attire les pollinisateurs, elle met de la couleur au jardin et elle séduit grâce à ses flaveurs à la fois anisées et mentholées. Pas de doute, l’agastache, ou anis hysope, cette vivace rustique surmontée d’épis de mini-fleurs violettes, a beaucoup d’atouts, gustativement parlant. Pas surprenant qu’elle compte aussi parmi les plantes comestibles les plus populaires en tisane, révèle Jasmin Desharnais. « C’est une herbe méconnue qui gagne à être découverte. »

L’avoine

Il n’est pas ici question du grain, mais bien de la tige. « Dans les tisanes, l’avoine donne une douceur veloutée et crée une belle texture, décrit le dégustateur. Elle a aussi une saveur herbacée, mais seule, c’est moins goûteux. J’aime bien la mélanger à des fleurs aromatiques : de la lavande ou de la cataire, par exemple, pour obtenir une boisson aux propriétés calmantes à déguster en soirée. »

Le basilic sacré

Aussi appelée tulsi, cette plante aux parfums divins est vénérée par les hindous. On l’utilise également en médecine ayurvédique depuis des siècles. « Au-delà de son aura, chez Camellia Sinensis, c’est surtout pour son goût que nous l’utilisons dans nos tisanes », indique Jasmin Desharnais. Oubliez les effluves de pesto ! La saveur épicée du basilic sacré, mariage de clou de girofle, de menthe poivrée et de réglisse, réchauffe, peu importe la saison.

Le tilleul du Québec

Jasmin Desharnais compare la tisane de tilleul du Québec, ou Tilia cordata, à un grand cru : les parfums qui s’en dégagent n’auraient d’ailleurs « rien à voir » avec ceux des infusions de tilleul classiques, s’exclame-t-il. « Ça goûte le miel, les fruits et les fleurs des champs sucrées », analyse l’expert. Pour obtenir la précieuse liqueur vert doré, il suffit de laisser infuser des feuilles et des fleurs préalablement séchées. Le hic ? Puisque la plante s’avère assez fragile et devient insipide avec le temps, on en profite en saison (la cueillette a lieu à la fin de l’été) et on résiste à la tentation de faire des réserves !

Mélanger ce qu’on a sous la main

Pour créer une infusion locale à son image et selon ses goûts, il ne faut pas hésiter à mélanger deux, trois ou quatre herbes. On fait des essais et, une fois qu’on a trouvé la combinaison parfaite, on met le mélange en pot pour en faire de futures infusions toujours réussies. Cela fait aussi de jolis cadeaux personnalisés. Voici quelques suggestions pour s’inspirer :

L’agastache, avec ses saveurs rappelant celles de l’estragon frais et de l’anis, se marie bien avec la lavande. Ensemble, ces plantes offrent une combinaison douce et parfumée.

Le goût citronné de la mélisse, tout comme celui un peu plus corsé de la menthe, s’agence bien avec celui, floral et délicat, de la camomille.

On compare déjà le goût de la monarde à celui du thym, mais avec une touche florale sucrée et piquante en prime. Si on veut appuyer ses saveurs, on peut ajouter un peu de thym. Pour apaiser un mal de gorge, on ajoute une touche de miel.

L’art de la préparation

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