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Tilleul-Bourbeuse; archives et conservations, A SAVOIR ET RETENIR.

Des fils électriques s’enchevêtraient dans son tilleul centenaire, Enedis l’a fait élaguer, le propriétaire est furieux

l’essentiel Sécurité oblige, Enedis a fait intervenir en urgence une entreprise d’élagage dans la propriété de Jean-Claude Rouquié. Ce Cadurcien a été stupéfait de découvrir que son tilleul centenaire venait d’être dépourvu d’une bonne partie de ses branches sans son autorisation. Des fils électriques s’enchevêtraient dans la ramure de l’arbre. Le propriétaire tempête. Enedis tempère.

Ambiance électrique à Cahors entre Enedis et Jean-Claude Rouquié. Cet habitant ne décolère pas, dans le quartier de Cabessut au bout de son chemin qui mène à sa propriété. C’est une grande maison avec un vaste parking où se dresse un tilleul majestueux. Un arbre idéal pour faire de l’ombre sur les véhicules et maintenir une certaine fraîcheur très appréciée, autour et dans la maison, les jours de canicule.

Une amputation trop hâtive pour le propriétaire, préventive pour Enedis

Aujourd’hui, le cadre de vie de Jean-Claude Rouquié a un peu changé. L’ombre a rétréci. Son bel arbre a été élagué. Amputé sur une partie seulement. Celle où des lignes électriques se croisaient avec des branches et présentaient donc un vrai danger, notamment en cas de bourrasque. Certes, comme le roseau de la fable de La Fontaine, le tilleul pourrait simplement plier sans rompre face à la force du vent. Mais il tirerait sur les lignes. Gare aux courts-circuits !

« Mon tilleul a été élagué d’une façon totalement déséquilibrée »

Soucieux de sa sécurité, ce Cadurcien n’est pas hostile à l’élagage des arbres pour protéger les personnes et les biens, mais il n’admet pas la façon dont les choses se sont passées.

L’entrée de la propriété. Le tilleul est au bout du chemin.
L’entrée de la propriété. Le tilleul est au bout du chemin. Photo J.-L.G

« Je rentrais d’une demi-journée de bénévolat au sein d’une association humanitaire lorsque j’ai vu, effaré, mon tilleul élagué d’une façon totalement déséquilibrée. Je râle pour plusieurs raisons : La première, c’est qu’aucune équipe d’Enedis ne m’a prévenu de cet élagage. Deuxièmement, je déplore que les élagueurs soient rentrés librement dans ma propriété, en mon absence et sans mon autorisation. Enfin, ils ont bâclé leur travail et abandonné au sol les branches coupées. Ce tilleul centenaire méritait une plus grande attention. J’ai appelé Enedis à plusieurs reprises » détaille Jean-Paul Rouquié.

Enedis met en avant « un enjeu pour la qualité et la sécurité »

Enedis a simplement indiqué au Cadurcien que cet élagage était prévu et s’appuie, pour argumenter ses propos et sa mission, sur une vaste campagne de communication où le fournisseur d’électricité annonçait bel et bien de tels chantiers ainsi que les motifs de ceux-ci.

Enedis parle d’enjeu qualitatif et de sécurisation. « L’élagage constitue un véritable enjeu pour la qualité de l’acheminement de l’électricité. Nous intervenons pour sécuriser les biens et les personnes à proximité des lignes. Nous affirmons qu’Enedis a pour ambition d’atteindre l’exemplarité sociale et environnementale, de renforcer son savoir-faire et de simplifier la vie de ses clients, pour être au rendez-vous de la transition écologique. » Voilà pour la position tranchée du fournisseur.

Que dit le Code de l’énergie ?

Enedis défend encore sa position en brandissant l’article L 323-4 du Code de l’Énergie : « Cet article reconnaît à Enedis le droit de :  » couper les arbres et branches d’arbres qui, se trouvant à proximité des conducteurs aériens d’électricité, gênent leur pose ou pourraient, par leur mouvement ou leur chute, occasionner des courts-circuits ou des avaries aux ouvrages. »

Prêt à coopérer, mais désireux de savoir « pourquoi les branches coupées n’ont pas été ramassées »

Jean-Claude Rouquié, quant à lui, se dit « prêt à coopérer en bonne intelligence avec Enedis et les élagueurs, mais il persiste et signe. « Je ne veux pas en rester là. Je voudrais comprendre cet élagage sans finesse et savoir pourquoi les branches coupées n’ont pas été ramassées. »

Les réclamations seront entendues, un recours juridique peut-être envisagé

Contacté par nos soins, Enedis invite ce riverain mécontent à formuler ses réclamations. « Il peut fournir des photos, nous ouvrirons alors un dossier sur cette problématique. Logiquement, les entreprises d’élagage auprès desquelles nous sous-traitons ce travail, préviennent les habitants en amont, lors la préparation visuelle, technique et terrestre du chantier. Lorsque les réclamations seront transmises, nous pourrons éventuellement proposer un recours juridique à ce client. »

Quid de cet autre arbre dans lequel les lignes sont prises, en bordure de route ?

Jean-Paul Rouquié lève les yeux jusqu’à la cime de son arbre, le moral dans l’abîme. « Je ne comprends pas. C’est laid. Je reste dubitatif, d’autant plus que devant ma maison, en bordure de route, se trouve un autre arbre qui devrait être élagué. Les lignes électriques pénètrent dans son feuillage et ses branches. Pourquoi est-il négligé et le mien si mal taillé ? » s’interroge-t-il.

Cet arbre est devant la même maison, en bordure de route.
Cet arbre est devant la même maison, en bordure de route. Photo J.-L.G

En rappelant toutefois « que les élagueurs ne sont pas des paysagistes » Enedis brandit encore l’argument sécuritaire et ne ferme pas la porte au dialogue. Les deux parties, sur la voie de l’apaisement dans ce dossier, veulent que le courant passe mieux entre elles. Cela sans élagage abusif, ni intrusif.

Les clarifications du directeur territorial d’Enedis sur ce dossier

Olivier Lasfargues, directeur territorial d’Enedis, joint par téléphone, apporte quelques précisions qui s’imposent. Ce responsable tient tout d’abord à dire que « l’intervention d’Enedis et donc de la société d’élagage chez Monsieur Rouquié a eu lieu à la demande de ce dernier. Certes, il est possible qu’il n’ait pas été averti le jour même du passage de l’entreprise chargée d’élaguer une partie de son arbre. Les branches ont été laissées sur place car ici on ne se trouve pas sur le domaine public. Cette loi date du Code Napoléonien : une entreprise n’est pas autorisée à retirer les branches coupées dans une propriété privée. C’est toujours la loi en vigueur. Enfin, je tiens à rappeler à Monsieur Rouquié qu’Enedis s’est engagé auprès de lui à finaliser la coupe de son arbre au mois d’octobre prochain. Il en a été très clairement informé. »

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