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Afin de préserver son patrimoine naturel, la mairie de Veules-les-Roses a décidé de se lancer dans un projet d’entretien de son parc forestier dans la durée. L’objectif est d’allouer chaque année un budget afin de l’affecter à un secteur particulier.
Une visite de l’ONF
Tout a commencé à la suite d’une tempête où des arbres ont chuté dans la commune. La mairie a alors fait venir une équipe de l’ONF, l’Office national des forêts, en octobre 2022. Cette équipe a inspecté les arbres du domaine communal.
« Une des façons d’opérer est de pratiquer le martelage qui consiste à donner des coups de marteau sur le tronc des arbres, confie Hélène Charlent, conseillère municipale en charge de la préservation du patrimoine naturel. En fonction du son obtenu, les agents de l’ONF sont en mesure de donner un diagnostic. C’est ainsi que des arbres malades ont été repérés puis marqués d’une croix orange. »
Lors de l’évaluation de l’état du parc forestier veulais, les agents de l’ONF ont détecté des arbres qui pouvaient poser problème. Ils ont préconisé des interventions afin de maintenir la sécurité des biens et des personnes fréquentant les lieux tout en prenant compte des exigences biologiques essentielles.
Des arbres malades
L’entretien d’un parc forestier entraîne l’abattage de certains arbres malades pour des raisons de sécurité, ce que déplore Yves Tasse, en particulier pour le grand tilleul du club de tennis. « C’est vraiment dommage d’être obligé de l’abattre, car c’est un arbre superbe », confie le maire.
« Comme il est creux, on nous a proposé de laisser une partie de la souche et de planter un arbre qui sera de taille plus modeste au milieu », précise Hélène Charlent.
Un étalement des travaux
Pour cette première année d’entretien, il a fallu faire des choix. C’est le secteur de la mairie et du tennis qui a été choisi.
Effectivement, deux grands hêtres malades se trouvant dans l’ancienne chênaie Saint-Philibert ont été repérés par l’ONF. Ils seront abattus.
Le noyer du Clos des Aïeux, dans le jardin de la bibliothèque, va être lui aussi coupé. « Pour la plupart des arbres abattus, on replantera d’autres espèces plus résistantes à la sécheresse comme le chêne », indique Hélène Charlent.
Une demande de subvention
Un paysagiste a été approché pour réaliser ces travaux de coupe. Il a été frappé par la richesse du patrimoine forestier de Veules-les-Roses. Le conseil municipal a voté une demande de subvention au Département. « Nous espérons une réponse positive », dit le maire.
Les particuliers peuvent aussi demander conseils à un élagueur pour entretenir leurs arbres. Il leur indiquera s’il y a nécessité d’élaguer, d’abattre un arbre et leur précisera où en planter de nouveaux.
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