Dans la vie, elle est sage-femme du côté de Clermont-Ferrand. Mais depuis quelques années, Anne Gilibert est aussi humoriste.
Depuis 2021, elle participe tous les ans au festival ArcomiK
Les Ligériens l’ont découverte en 2021, sur une scène ouverte, au Novotel de Saint-Étienne, dans le cadre d’ArcomiK : « En février 2022, dans ce même festival, j’ai remporté le Prix du public du concours “Ma Région a de l’humour” au théâtre de l’Université », rembobinait l’artiste lors une interview donnée à notre journal en octobre dernier, juste avant son passage au Festival du rire d’Yssingeaux. Anne Gilibert a un lien fort avec le festival stéphanois dirigé par Farid Bouabdellah qui l’a encore accueillie en 2023 pour la soirée de captation de France Télévisions à la Forge, au Chambon-Feugerolles (“Arcomik fête ses 20 ans en humour”), et en février dernier en tant que maîtresse de cérémonie… du concours “Ma Région a de l’humour” qui l’avait fait connaître deux ans plus tôt.
« Mon métier de sage-femme me nourrit pour écrire »
Samedi soir, celle qui a pour modèles Florence Foresti, Gad Elmaleh et Sellig se produira sur la scène de la salle du Tilleul, à Burdignes. Une commune qu’elle connaît bien : ses parents y vivent. Mais fini les extraits sur les scènes ouvertes, Anne Gilibert a désormais un one-woman-show complet d’1 h 15 , Contre-courant , qu’elle a joué le 23 mars dernier à L’Imprimerie (Rive-de-Gier) : « Ce n’est pas vraiment du stand-up, je présente une galerie de personnages : la jeune maman, la végane, la députée, le prof d’art plastique, le prof de CrossFit ».
Est-ce difficile de concilier vies de soignante et d’artiste ? « J’ai la chance d’avoir une super famille. Mon mari médecin est passé en libéral : il a davantage de flexibilité pour gérer les enfants (elle est maman d’un garçon de 4 ans et d’une fille d’un an). Mes parents m’aident aussi. » De quoi céder à la tentation d’arrêter son activité médicale pour ne se consacrer qu’à la scène ? « À la fois j’aimerais bien et en même temps j’aime beaucoup mon travail de sage-femme. Ce métier me nourrit pour écrire et, à l’inverse, dans mon cabinet, je me sers de l’humour pour désamorcer des situations et mieux faire passer certains messages. »
Anne Gilibert dans Contre-courant , samedi 6 avril, à 20 h 30, à la salle du Tilleul de Burdignes. Tarifs : 12 euros ; moins de 16 ans : 8 euros ; moins de 8 ans : gratuit.
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