Le rucher municipal se porte bien, pris en charge avec amour par un apiculteur passionné.
Plongées dans la végétation sur les rives de l’Hers, les abeilles du rucher municipal s’épanouissent paisiblement autour d’un grand tilleul, butinant également acacias, pyracanthas et autres orchidées.
Associé à leur entretien par une convention signée avec la municipalité en 2022, le syndicat des apiculteurs d’Occitanie a mandaté Jacques Debenest pour gérer leur destin. Un ensemble porté à quinze colonies après que le Rotary club de Balma offraient cinq nouvelles ruches à la ville en 2024. L’occasion pour l’apiculteur de procéder à autant d’essaimages artificiels.
Un printemps pluvieux
Aussi, l’expérience de Jacques Debenest permet parfois d’éviter quelques maladresses. Parce que, même si le volume de ruches a progressé de 50 % cette année, la miellée de printemps fut modeste, et pour une bonne raison.
« En effet, dès la fin avril début mai, j’ai remarqué que quatre ruches auraient déjà permis une belle récolte. Mais j’ai préféré attendre un peu car il n’a pas arrêté de pleuvoir dans la semaine qui a suivi.
Or, tant qu’il pleut, les abeilles ne peuvent pas aller chercher leur nourriture et elles consomment leurs réserves.
Si j’avais récolté le miel début juin, certaines seraient donc mortes de faim », explique-t-il.
Le frelon asiatique
Outre les aléas météorologiques, et à l’approche d’une récolte estivale que la mairie espère florissante, Jacques Debenest doit lutter contre un autre fléau : le frelon asiatique. De fait, les effectifs de cet exterminateur patenté d’abeilles se dévoilent surtout au mois d’août.
« En réduisant l’entrée de la ruche à 5 mm de haut sur 10 de largeur, le frelon ne peut pas rentrer et les abeilles défendent mieux leur ruche », confie-t-il.
Une prise en charge des abeilles qui donne toute satisfaction à Frédéric Lemagner, adjoint au maire à l’environnement. « Je suis content du travail du syndicat, car tous les objectifs ont été atteints.
La mairie peut maintenant acquérir une centaine de kilos de miel chaque année.
Nous le distribuons à l’occasion des célébrations de mariages et de Pacs, mais aussi aux nouveaux habitants et dans les maisons de quartier », dit-il.
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