De la feuille de plantain et de bardane, de l’ortie, des fleurs de pâquerettes ou encore de l’alliaire. La forêt se transforme en véritable menu gastronomique. « Le plantain et l’alliaire, qui a le goût d’ail, se marient super bien pour un bon pesto. Un plat de feuilles de tilleul apporte plus de protéines qu’un steak de viande », affirme Thomas Daygre, en montrant la plante du bout des doigts. Toutefois, pour une alimentation à base d’herbe, le corps doit s’habituer. « Les plantes sont des aliments très riches, c’est beaucoup trop fort pour nous. Il faut en manger pendant un mois pour pouvoir accepter les nutriments. »
Des conseils que Rosanne Leblanc-Couteau et son compagnon suivent à la lettre. « On a récemment acheté un livre sur les plantes sauvages comestibles, mais on est un peu craintifs. On profite donc de la balade pour en apprendre plus, mais aussi connaître les bons gestes. »
Sensibilisation à la nature
« Vous prenez la feuille et vous la frottez d’abord sur votre peau. S’il n’y a pas de réaction au bout de trente minutes, frottez sur votre doigt et appliquez un petit peu sur les lèvres, puis sur votre langue et enfin vous pouvez essayer de la mettre dans la bouche. » Le guide rappelle toutefois de ne pas manger directement s’il y a des doutes. Des préventions qui vont toutes vers la même conclusion : sensibiliser la population à la nature environnante. « Il s’agit d’une vraie leçon sur la nature qui nous entoure et notre comportement envers elle. »
Et l’Île Marquet reste un endroit à préserver, comme le souligne Thomas Daygre. « Le sol est presque parfait. Les plantes arrivent à bien vivre dans cet endroit et on a des espèces intéressantes et utiles qui apparaissent. Nous pourrions arriver dans 600 ans à une forêt primaire, c’est-à-dire un lieu où toute activité humaine n’est plus visible. »
21 août de 14h à 16h30, rendez-vous au musée de la BD, sortie sur réservation. 20€.
Des patates saveur champignon, mais sans champignon !
Appelée l’ortie puante, elle est pourtant loin d’être nauséabonde. Reconnaissable par les petites fleurs rose pourpre tachetées de blanc et les feuilles velues similaires à celles de l’ortie, l’épiaire des bois est une plante à ne pas négliger.
Les feuilles, bien froissées entre les doigts, dégagent une odeur de champignon, proche du cèpe. Une trouvaille pour laquelle le guide Thomas Daygre a une proposition de recette déjà toute pensée. « Vous cueillez plusieurs feuilles, et hop vous pouvez les cuisiner avec vos patates. Vous aurez l’impression de manger des patates avec des champignons, mais sans champignon ! »
La plante peut aussi servir d’accompagnement un peu partout. À condition de bien l’avoir fait cuire avant utilisation pour enlever les traces de bactéries.
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